Dimanche 5 septembre 5h30, la maison se réveille au chant du coq. J’ai dormi longuement et profondément, comme une
marmotte. D’ailleurs, il y en a, des marmottes, là-haut au Simplon. Ainsi qu’une myriade de myrtilles.
Départ 6h30 de Gasenried, depuis ce nid d’aigle situé à 1650m d’altitude. Je décolle pour ce col au rapace
emblématique.
Arrivée à Viège, la ville est vierge de toute
circulation. Au sommet, l’été est court. Il
court et l’automne arrive au grand galop.
Vers 7h30, je vois la statue de ce fier aigle
à l’honneur des soldats tombés à
l’époque Napoléonienne.
Arrivée au Simplon à 2006 mètres,je
tourne à droite, suis le chemin menant
dans un hameau à la rencontre d’un
personnage ressemblant au grand-père
d’Heidi. À vue d’oeil j’étais entouré de
bruyère et des myrtilles.
Arrivée au Simplon à 2006 mètres,je
tourne à droite, suis le chemin menant
dans un hameau à la rencontre d’un
personnage ressemblant au grand-père
d’Heidi. À vue d’oeil j’étais entouré de
bruyère et des myrtilles.
Il s’approche tranquillement, sans se
presser, à la plan plan, puis me dit le
visage resplendissant de joie : « Ici tout
le monde me connait, je suis une
personnalité. ».
En arrière-plan, il y a le Fletschhorn, un
superbe ruisseau y prend sa source. Je n’avais
pas de plan, mais il me divulgua le sien,
m’indiquant qu’il faut suivre le cours d’eau pour
trouver des myrtilles.

Je suis alors l’itinéraire que l’ancien m’a recommandé et arrive
sur place en une vingtaine de minutes. Là, le sifflement d’une
marmotte me fais savoir que j’ai été repéré.
Je trouve alors cette perle bleuâtre, noirâtre, couronnée de
vitamines et de fibres. Ce ne peut être que le roi des
antioxydants, celui que tout le monde connaissait auparavant.
J’attend sagement le soleil avant de commencer ma récolte,
afin que les premiers rayons fassent sécher mon butin.
Une boille accroché à la ceinture, tel un équilibriste, je commence
à cueillir les baies, à la main et avec doigté, afin de ne pas
abimer les plantes. En effet, la cueillette au peigne abime les
arbustes et est donc à proscrire. Je croise alors un photographe
qui capture en un instant mon moment de labeur.
À 10h30, mes récipients dûment remplis, je retourne voir le
grand père qui m’invite à partager un café.